L’Europe sportive, avec l’escrimeur italien Daniele Garozzo

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Ce mois-ci c’est un des plus grands fleurettiste du circuit mondial qui a accepté de répondre à nos question, l’escrimeur italien Daniele Garozzo. Il est licencié avec sa femme Alice Volpi au NEC. Le couple est peut-être ce qui se fait de mieux en matière de fleuret dans le monde. Daniele Garozzo et Alice Volpi ont été chacun plusieurs fois champions du monde et d’Europe ainsi que médaillés olympique.

Comment as-tu commencé l’escrime ?

J’ai commencé l’escrime à l’âge de 7 ans. Je portais le costume de Zorro pendant le carnaval et quand soudain une salle d’escrime fermée a ouvert, mes parents m’ont inscrit.

As-tu pratiqué d’autres sports avant l’escrime ?

Je pratiquais le football et le karaté. J’ai toujours aimé les arts martiaux et je les aime toujours. Aujourd’hui, je pratique le kick-boxing une fois par semaine.

Pourquoi as-tu choisi le fleuret plutôt que l’épée ou le sabre ?

C’est le fleuret qui m’a choisi.

Quand as-tu participé à ta première compétition internationale ? De quoi tu te souviens ?

C’était à Aix en Provence, j’avais 14 ans il y a longtemps. C’était très émouvant. Je rêvais de participer à une compétition avec l’équipe nationale depuis que j’étais enfant. C’était génial d’être là et de participer à la compétition. J’ai terminé prématurément ma compétition (c’était une compétition pour les moins de 20 ans), mais quelques années plus tard j’ai gagné à Aix !

Quel est le niveau de l’escrime italienne par rapport aux autres nations ?

Le niveau de l’escrime italienne est très élevé. Certainement dans le top 3 mondial .

Quel est ton meilleur souvenir d’une compétition internationale ?

J’en ai beaucoup ! Pour sûr, Rio a été magique. J’avais 23 ans et je vivais le rêve de devenir champion olympique si jeune. J’ai apprécié chaque seconde de cette compétition.

Comment as-tu rejoint le NEC ?

Le Maestro Tomassini m’a contacté et il y a eu une connexion immédiate entre moi et la famille du NEC. Je ferai toujours de la compétition pour ce club.

Est-ce qu’Alice et toi venez souvent à Nantes ?

Pas très souvent. Malheureusement, notre calendrier avec toutes les compétitions est bien rempli, c’est un rythme fou. Quoi qu’il en soit, chaque fois que je viens à Nantes, j’apprécie vraiment la ville.

J’ai appris que tu étais médecin parallèlement à ta carrière sportive. Comment gères-tu ces deux carrières en même temps ?

C’est très difficile. Je passe toutes mes journées à travailler mais je profite de la vie. J’apprécie ce que je fais et je continue à faire de mon mieux chaque jour.

Quels sont tes objectifs pour la saison ?

Devenir champion du monde individuel !